• La connerie humaine n'a pas de limites. Un bon copain (salut Pat wink) me rappelait récemment la sortie attribuée au maire de Strasbourg au sujet des cantines scolaires : "Nous servons de la viande halal par respect pour la diversité, mais pas de poisson le vendredi par respect pour la laïcité." 

    Bon, je veux bien. Mais si j'ai bien compris monsieur Ries, agrégé en lettres modernes,  et membre du Parti Socialiste, l'obligation de becqueter halal n'a rien à voir avec une quelconque religion, mais faire maigre le vendredi c'est un acte religieux. Faudra m'expliquer la différence. C'est surement ça les lettres modernes. 

    Mais alors, par respect pour la diversité, il serait bon aussi de faire servir des plats casher, car je crois savoir que la ville de Strasbourg possède une forte communaité Israélite.

    Par contre si quelques cathos acharnés, supporters du regretté Marcel Lefebvre tiennent absolument à ce que leur chère tête blonde fasse maigre, il n'y a qu'à (yaka) filer au gamin un quignon de pain et une boîte de sardines ou de maquereaux au vin blanc qu'il pourra déguster en loucedé sous le préau, pour ne pas que ses copains se paient sa fiole.

    Bien qu'ayant postulé au poste de Pape en avril 2005 par l'envoi de mon CV accompagné d'une lettre de motivation (véridique), mais n'ayant jamais reçu de réponse, j'ai pour la curie une profonde indifférence. Pourtant je trouve que monsieur Ries envoye le bouchon un peu loin.

    Il y aurait-il derrière tout cela une stratégie bassement électoraliste afin de récupérer des voix si le gouvernement accorde le droit de vote aux étrangers. Ou tout simplement une idée farfelue soufflée par un quelconque hurluberlu proche du cabinet du maire ? Va savoir...

    En tout cas, ce cher monsieur Ries mérite bien qu'on lui décerne un con d'or, (mais non pas l'oiseau) et je prie le Seigneur pour que cette bonne ville de Strasbourg n'ait jamais à accueillir une tribu d'anthropophages.


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  • J'enrage, j'écume, j'explose, je hurle, je feule, je rugis, j'aboie, je gromelle, je barris, je couine, je Freddie Mercury, je meugle, j'ai les bras couverts de pustulles, j'ai les poils de tout mon corps qui sont hérissés comme ceux d'un vieux pinceau, j'ai les aisselles qui ruissellent, les narines qui marinent, je suis colère, je m'insurge, je me rebelle, je me révolte.

    Aux aaaaarrrrrrrmmmmeeess !!!!!!

    Ils en veulent à nos retraites. Non mais, j'y crois pas. Dis moi pas qu'c'est pas vrai. On s'est fait chier pendant des années dans des ateliers puants, sur des chantiers merdiques où on a parfois risqué notre vie, dans des bureaux insalubres, avec des collègues plus cons que trente six balais et des chefs totalement incompétents pour arriver à vivre à peu près correctement. On a élevé nos gosses pour pas qu'ils deviennent des braqueurs ou des assassins, on a toujours payé nos impôts et nos contraventions, on a fait notre service militaire (16 mois), on a payé la vignette pour les vieux, on s'est privé de plein de trucs pour mettre quatre sous de côté, et voilà-t-il pas que maintenant môssieur Hollande et sa clique veulent se servir dans nos larfeuilles. 

    Et bien moi, je te le dis tout net cher lectrice, cher lecteur, qu'ils aillent se faire téter les yeux, ou si tu préfère, qu'ils aillent se faire foutre.

    Cette maudite bande de gougnafiers se bourre la gueule et les fouilles à longueur de semaine dans les palais de la république, ça balance notre fric à la pelle, que dis-le à la pelle, à pleines brassées juste pour le plaisir de nous faire croire qu'ils font des trucs. Et comme ils sont pas foutus de reconnaître qu'ils sont complètement et définitivement incompétents, ils inventent n'importe quoi.

    Mais bordel de moi, s'il y avait un impôt sur la connerie, sur et certain ces sagouins seraient taxés à 75%. Pourquoi ils font pas le ménage dans toutes ces institutions à la mords moi le neutron, que personne ne sait à quoi ça sert, même ceux qui y somnolent toute l'année. Pourquoi on continue à financer à coup de milliers d'Euros des associations soit disant loi de 1901, qui veulent nous faire croire que se balader à poil avec une plume dans le cul au festival international de théatre contemporain de Rimbez-et-Baudiets c'est de l'art. Pourquoi on continue à financer des recherches dont tout le monde sait que personne ne sait ce que l'on cherche. Pourquoi tout ça ?

    Alors, je vous le dis, je fonde dès aujourd'hui le Front Républicain de Défense des Retraités. Le FRDR. Jeunes ou vieux, rejoignez nous. Même vieux, même pas très nombreux, on gueulera assez fort pour faire trembler les vitres de l'Elysée et on sera toujours assez souples pour lever nos pieds jusqu'à la hauteur de leur cul.


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    Y a pas si longtemps, je m'enfilais une chopine avec quelques potes au bistrot d'la mère Tapdur, et bien sur on refaisait le monde. Chacun y allait de son couplet du genre, si je gagne à l'Euromillion, j'arrête de bosser, j'me fais construire une super baraque avec piscine, j'm'achète la Dacia DUSTER, j'aurais des biffetons plein les poches pour boire des coups avec les potes, je balancerais plein de fric à mes gosses et à toute ma famille, et même j'achèterais une bagouze à ma femme.

    Bref, tu vois un peu le délire.

    Quand ça a été mon tour de parler, j'ai pas su quoi dire. Et puis j'ai dit que j'en avais rien à taper de toutes ces conneries, vu que je jouais jamais à rien. Ni grattage, ni tirage vu que ces pourris de l'état me piquaient déjà assez de pognon comme ça et que j'allais pas augmenter la note. J'ai ajouté que si par le plus grand des hasards, je me retrouvais à la tête d'une très très grosse somme d'argent, mais vraiment une montagne de fric, je garderais tout pour moi, que je me barrerais très loin sur une ile déserte pour plus voir leurs tronches, que le seul truc que j'achèterais ce serait une batterie de missiles pour flinguer sans sommations tout ce qui s'approcherait de mon ile.

    Là, y a Riton qu'est un peu l'intellectuel de la bande qui m'a dit comme ça : - C'est de la misanthropie. Ça m'a un peu mis en colère parce que merde alors, ça commence tout petiot, t'es bien au chaud, peinard dans ta mère, tu crains rien, et vlan, y a une bande de pingouins déguisés qui t'oblige à sortir et qui te mettent une tarte si tu te mets pas à bieurler dans la minute qui suit. Bienvenue. Ensuite c'est le lolo qu'il faut boire pour être bon dans la bidoune (m'en fous j'ai pas faim et j'vais gerber, c'est dégueulasse c'te mixture), faut faire pipi et caca au pot pot, pourtant dans la couche, c'est bien chaud et bien confortable, mais non, on t'oblige. Dès que t'es propre et que tu sais aligner trois mots, hop, à l'école, puis au collège, puis au lycée, et à l'université, parce que papa et maman te voient avocat, chirurgien, ingénieur, patron d'une multinationale, général, ministre, pape, président du monde. Alors faut écouter les conneries des instits et profs qui sont jamais sortis de leur classes merdiques et qui veulent t'apprendre la vie. Si ça tombe, ils n'ont même pas de gosses ces cons là. Tu dois obtenir des diplômes, c'est super, des années d'études sanctionnées par une épreuve de deux heures. Et tout ça n'est qu'un début, nom de Dieu. Tiens justement, fallait que j'en parle de celui là. Comme plus tard tu vas forcément te marier à l'église, tu dois être baptisé, y a un clown qui te verse de la flotte sur la tête et qui a une boîte à fumée au bout d'une chaîne. Plus tard, c'est le même qui te fait avaler une rondelle insipide en essayant de te faire croire que c'est de la chaire humaine. Cannibale va !!!

    Et puis faut gagner de l'argent, pour ça, tu dois travailler, par ce que voler c'est pas beau, d'mander la charité... Une fois encore, tu dois marner comme un bête, t'as forcement un chef qu'est con comme trente six ânes bâtés et des sous-fifres aussi feignants que des couleuvres, tes collègues sont des enfoirés qui ne cherchent qu'à te descendre. Et puis t'as une femme, adorable, au début. Rapidement, tu t'aperçois qu'elle te pompe tout ton fric, s'envoie le facteur et a sucé le livreur de pizzas et le patron du super marché. Ha oui, c'est vrai, t'as des gosses. Les deux derniers te ressemblent pas du tout, sont tout frisés et ont la peau mate. Merci Charles Martel.

    Un jour, a force d'à force, tes collègues et tes subalternes ont ta peau, t'es viré comme un malpropre. Coucou pôle emploi, c'est moi que v'là !!!

    Des jeunes trous du cul vont t'apprendre sans ménagement que t'es trop vieux, trop expérimenté, que ton expérience ne correspond à aucun intitulé du répertoire ROME, alors, t'es foutu, cuit, bon pour les Restaus du cœur, l'Armée du Salut, la soupe populaire, la rue. Ta femme s'est barrée avec les gosses, les meubles et ta voiture, on a vendu ta baraque.

    Tu traînes ton RSA de bistrot en bistrot jusqu'à ce que plus personne ne te fasse crédit, même pour un café. Te reste plus que le Lidl du coin pour acheter ta bibine à 0,45€ les cinquante centilitres.

    Et un jour, on te ramasse au coin d'une rue, tu marines dans ton dégueulis, t'as chié dans ton bénouze et tu pues comme une poubelle de pauvres un lendemain de réveillon. Pour toi c'est l'asile, le mouroir. On te fout pas la paix, y a une heure pour tout, pour te lever, te laver, bouffer, regarder la télé, te coucher, dormir. Y a rien pour la picole, que de la flotte, pouah !!! Tu peux même pas te faire la belle, ils t'ont chouré tes fringues, t'es en pyjama toute la sainte journée. Les autres pensionnaires sont encore plus abrutis que toi, pas de copains. Ta femme et tes gosses ne savent même plus que t'éxistes.

    Quand enfin, arrive l'heure du grand départ, y a encore un salopard de toubib de mes deux qui va essayer de te garder un peu plus longtemps. Enfoiré va !!! 

    Et tu voudrais que je sois philanthrope ?


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  • Dans une récente KronicK au sujet du Boson de Higgs (dont tout le monde se contrefout), je citais Augustine Bécherel, ma défunte grand-mère maternelle. 

    Née au IXXem siècle vers les années 1885, elle avait osé divorcer, et vivait en dehors des liens sacrés du mariage, puis après avoir viré avec pertes et fracas son compagnon, elle avait élevé seule ses six filles.

    Admirable, me direz-vous. Que nenni !!! 

    Augustine était la plus grande emmerdeuse et la plus méchante femme du département, une sorte de Calamity Jane normando-bretonne. Haute de près d'un mètre quatre vingt, à peu près aussi baraquée que le dénommé Triple H, Augustine n'avait peur de rien, ni de personne. En plus, élevée elle même à la dure, elle avait développé des méthodes éducatives qui lui étaient propres.

    Dès les six ans révolus, les filles d'Augustine devaient se lever tôt pour aller traire avant de filer à l'école. Gare à celle qui trainait un peu, la trique n'était jamais loin et la mère délogeait la feignasse à grands coups de canne. Malheur au voisin ou à la voisine qui gentiment essayait de lui faire admettre que ce traitement était un peu "dur". Là, la vieille chargeait directement, le naseau fumant, le bras armé de n'importe quel objet contondant, voir même de quelque serpette prise au passage sur le tas de bois, la fuite était la seule solution.

    Au lavoir, Augustine exigeait d'avoir la place la plus en amont, là ou l'eau était la plus claire. Plusieurs lavandières ont subi les foudres de ma grand-mère qui les délogeait à grands coups de battoir, pour finalement leur foutre le cul à l'eau. Quand elle levait un sourcil et tordait sa bouche pour dire : - "Ah nom de Diou, j'te m'en va y mett'une bette su'la goule à c'te vieul fi'd'putain", valait mieux prendre des distances, la baston était prète à démarrer. Tous les prétextes étaient bons, un regard ou une parole mal interprété, un geste considéré comme déplacé.

    Une des filles (ma tante) a eu un jour le malheur d'être obligée d'avouer à Augustine qu'elle avait "fauté" et qu'elle était enceinte. Bilan de l'entrevue côté fille : un bras cassé, et une fausse couche dans la semaine qui a suivi suite aux coups de sabots dans le ventre. 

    Le puit commun à plusieurs maisons, dont celle de la mère Bécherel, était un des endroits où les commères se réunissaient. Mais les réunions se terminaient dès qu'Augustine arrivait et chacune retournait à ses occupations. En effet, les palabres ne servaient à rien et "toutes ces feignasses f'raient bin mieux d's'occuper d'laver leur tchu". Lui résister était une utopie, sa violence n'avait pas de limites, une brave voisine en avait fais les frais en finissant au fond du puit. Il avait fallu l'intervention  du garde champêtre et de trois hommes pour la sortir de là, sous les invectives d'Augustine qui les traitait de "soulards"et de "vieux fi'd'garces". Même les gendarmes avaient renoncé.

    Aujourd'hui, Augustine s'en est allée depuis un bon moment, les jeunes du village ne savent même pas qui c'était, sa tombe ne doit pas être très fleurie (de toute façon, elle aimait pas les fleurs).

    Finalement, j'l'aimais pas plus que ça ma grand-mère, et d'ailleurs, j'sais pas pourquoi j'te raconte tout ça. Mais là, faut qu'j'y aille, j'm'en vais foutre une claque dans la gueule à ce connard endimanché qui fait gueuler sa radio un peu trop fort près de nos fenêtres. Va pas me faire chier ce salopard, j'vais lui montrer comment j'mappelle. Bon sang ne saurait mentir.


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  • Figures toi qu'hier soir, juste après avoir publié ma dernière KronicK, il m'en est arrivée une bien bonne. Vers minuit donc, saisi d'une fringale nocturne, je me dirige à pas de loup vers le frigo bien décidé à me sustenter de quelques rondelles de saucisson ou d'une tranche de rillettes, voir même d'un solide morceau de camembert. J'ouvre la porte, la lumière s'allume, jusque là, tout va bien. Puis tout à coup, je suis saisi de tremblements, de vertiges, ma mâchoire se bloque, ma vue se brouille, mes genoux flanchent, mes orteils se rétractent, mes yeux se désorbitent, mes naseaux s'écarquillent, puis je m'écroule sur le carrelage de la cuisine, les bras en croix, la bave à la bouche, le souffle court. Quelques instants plus tard, je reprends conscience, un peu sonné je dois bien l'avouer, mais c'est la première fois que je subis un tel choc. La boîte à charcuterie était vide, rien, néant, niente, nada, que dalle, pas la moindre peau de saucisson, pas le plus petit morceau de pâté, même pas un petit bout de gras, rien je te dis, le vide intersidéral. Enfer et désespoir, au secours !!! Je me meurs !!! C'est fini pour moi !!!

    Ce matin, donc, nous partons ma chair est tendre et moi au premier supermarché à portée de limousine afin de regarnir notre réfrigérateur de diverses charcuteries, fromages et autres comestibles. Le coeur léger, je pousse joyeusement le panier à roulettes le long des rayons chargés de tant de bonnes choses. Peu à peu, le chariot se remplit de victuailles, de boissons et de produits variés destinés à l'entretien de la maison, à l'assaisonnement des salades, au détartrage des chiottes, au détachage du linge, de deux kilos de tomates, d'une gigolette de dinde, d'un plateau de trente oeufs, de boîtes de conserves, d'un pack de bière, de cinq cartons de glaces; bref quand le bazard est rempli jusqu'aux ridelles, nous filons vers la première caisse pas trop encombrée.

    Une donzelle d'à peine vingt ans, maigre comme une tige filetée, la tignasse frisée comme des poils de cul se tient droite derrière sa caisse comme si elle avait un manche de pioche dans le fondement. On a droit à son bonjour du bout des dents, et dès le premier article posé sur le tapis, elle le scanne, le balance sur le plateau de l'autre côté se saisit du suivant, procède de la même façon à une vitesse hallucinante et ainsi de suite, de sorte que le chariot est encore à la moitié, tandis que de l'autre côté, tout s'entasse en vrac, les oeufs sous le pack de flotte, les tomates écrasées sous les boîtes de conserves. On est tombés sur une stakhanoviste. Bref un beau bordel. Je m'arrête, je lui balance mon oeil le plus féroce, lui fais remarquer que j'ai acheté des marchandises en bon état et que j'ai bien l'intention de les garder dans cet état jusque chez moi. J'ajoute furieux, que si elle continue à tout balancer de cette façon, je vide mon caddie® sur son tapis de caisse et que je me barre en laissant tout le merdier et que le rangement ce sera pour sa pomme. La péronnelle change de couleur, d'autant que j'ai à la main un jambon de six bons kilos et que je suis prêt à lui flanquer au travers de la margoule. Finalement elle se calme, moi aussi, et nous pouvons rentrer, non sans avoir claqué 156€ au S...R U de G...

    Faut pas déconner avec la bouffe, ça m'énerve.


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